Le serious game devient un outil incontournable dans le domaine de la santé et de la prévention. La preuve avec ce serious game à l’ambiance inquiétante.
Entre horreur et espoir
Le choix graphique n’est pas sans rappeler le jeu de plateforme Limbo, dans lequel le joueur incarnait un enfant plongé dans un univers monochrome inquiétant.
Chaque serious game, au-delà de l’aspect divertissant, doit remplir un objectif précis. L’objectif de la Fondation contre le Paludisme était clairement de montrer l’horreur du paludisme en nous mettant dans la peau d’un enfant malade et de comprendre le cauchemar qu’il vit. Mêlant alors horreur et poésie, Nightmare : Malaria met en scène une petite fille qui subit de nombreuses attaques de moustiques, et doit réussir à les éviter tout en récoltant des ours en peluche.
Le joueur sera soumis à des hallucinations visuelles pendant une vingtaine de niveaux dans le but d’illustrer les effets de la maladie et les conséquences des attaques sur le cerveau.
Une maladie responsable de plusieurs milliers de décès par an
Pour rappel, le paludisme est une maladie qui peut être mortelle. Il est dû à des parasites transmis à l’homme par des piqûres de moustiques infectés. En 2012, le paludisme a été à l’origine de 627 000 décès (avec une marge d’incertitude comprise entre 473 000 et 789 000), pour la plupart parmi les enfants africains. Néanmoins, la sensibilisation contre cette maladie est importante car elle est évitable et qu’il est possible d’en guérir.
Au-delà de l’aspect sensibilisation, l’objectif de la Fondation contre le Paludisme est de récolter des dons via le site web du jeu, que je vous invite à visiter. Nightmare : Malaria est disponible sur App Store et Google play.
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